Colloque "Un siècle de nationalisme arabe, bilan critique et perspectives d'avenir"

 4-5 juin 2013,  Institut du monde arabe, Paris 5e. Cinq ans après la révolution "Jeunes Turcs" de 1908 et à la veille de la première guerre mondiale, les Arabes viennent à réclamer des droits nationaux et leur autonomie au sein de l’Empire Ottoman. C’est un moment clé qui témoigne à la fois du début de la fin de l’Empire et de l’émergence du mouvement nationaliste arabe. Alors que les provinces arabes sont menacées par l’expansion coloniale et que les Jeunes Turcs ne semblent pas pouvoir leur garantir protection et autonomie, un groupe d’étudiants arabes résidant à Paris appelle à la tenue d’un congrès, afin de pouvoir exprimer leurs aspirations d’autonomie et de réformes au sein de l’Empire ottoman. Entre le 18 et le 24 juin 1913, se tient alors à Paris, dans les locaux de la Société de Géographie française au 184 Boulevard Saint Germain, le Congrès général arabe de 1913 (désigné aussi par Congrès national arabe ou Premier Congrès arabe ou encore Congrès arabo-syrien).

A noter les communications de : Noha Khalaf (IME, IREMAM), "Commémoration et questions d’historiographie". Leyla Dakhli (CNRS, IREMAM), "Les hommes du Congrès de 1913 : des nationalistes arabes?". Juliette Honvault (IREMAM), "Aux marges du monde arabe : le Yémen et la recherche d’un nationalisme arabe authentique (1940-1970)." Myriam Benraad (CERI-IREMAM), "Le nationalisme irakien : évolution de ses contours sur la période contemporaine."

Année
2013