Nous accueillons Mouhamadou Mbacké DIOUF
Mouhamadou Mbacké Diouf est enseignant-chercheur au département des Langues Étrangères Appliquées à l’UFR de Lettres et Sciences Humaines, à l’Université Gaston Berger Saint Louis au Sénégal. Il est accueilli à l’IREMAM du 9 septembre au 30 septembre 2024.
Ses recherches actuelles tournent autour de deux axes :
- Axe n°1 : « La notion de la non-violence chez les marabouts soufis du Sénégal, Son impact dans les circulations migratoires des Sénégalais dans le monde ». L’objet de ce programme de recherche est de tenter de comprendre le concept de la non-violence au sein des différentes confréries sénégalaises. Aussi tenter de l’analyser dans une approche comparative qui propose une lecture de la place centrale de la notion de pardon au cœur de la mystique soufie, de sa poétique, de sa musique, mais également des essais religieux des guides de ces confréries. En effet, cette approche de la non-violence nous permet d’analyser le rôle des marabouts de ces confréries afin de mieux examiner leur caractère « de régulateur social », de tampon et de médiation en situation de conflit tant dans la société sénégalaise qu’en situation migratoire. Les travailleurs sénégalais exportent leur univers spirituel en situation migratoire en France et ailleurs dans le monde.
- Axe n°2 : « La khidmat, une autre forme de bénévolat chez les mourides ».Dans le registre des pratiques religieuses chez les mourides, on trouve la khidmat, que l’on trouve souvent dans la littérature soufie. En effet, dans l’enseignement de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme la khidmat occupe une place centrale. D’ailleurs, lui-même il est surnommé khadimou-rrassaul (le serviteur du Prophète). Par conséquent, cette pratique est une autre forme de bénévolat, que le mouridisme doit en grande partie son rayonnement, car, cette forme de bénévolat, vise au-delà de la vie terrestre, mais plutôt mène vers le paradis, et on la trouve comme le moteur de l’action de chaque mouride.
Contact : diouf_20002000[at]yahoo.com