École thématique CNRS « Sources ottomanes »

Formation à la lecture des sources manuscrites : historiographie, épistémologie et philologie

2-6 juillet 2018, MMSH, diverses salles. L’école est ouverte aux membres de l’Iremam et de la MMSH sur inscription : etsourcesottomanes@gmail.com 

Comité d'organisation : Metin Atmaca (Ankara Sosyal Bilimler Üniversitesi), Marc Aymes (CNRS, Cetobac), Juliette Dumas (Aix-Marseille Université, IREMAM), Isabelle Grangaud (CNRS, IREMAM), Juliette Honvault (CNRS, IREMAM), Brigitte Marino (CNRS, IREMAM), Falestin Naili (Ifpo), Norig Neveu (CNRS, IREMAM). Liste des encadrants : Metin Atmaca (Ankara Sosyal Bilimler Üniversitesi), Yavuz Aykan (Univeristé Paris 1, Cetobac), Marc Aymes (CNRS, Cetobac), Philippe Bourmaud (Université Lyon 3, LARHRA), Aylin De Tapia (IDEMEC, LabexMed), Juliette Dumas (Aix-Marseille Université, IREMAM), Isabelle Grangaud (CNRS, IREMAM), Juliette Honvault (CNRS, IREMAM), Brigitte Marino (CNRS, IREMAM), Nicolas Michel (IFAO), Falestin Naïli (Ifpo), Norig Neveu (CNRS, IREMAM), Hayri Gökşin Özkoray (EPHE / Univeristé Paris 1, Cetobac) et Ismail Warscheid (CNRS, IRHT). 

Le Cetobac, l’Ifpo et l’IREMAM, avec le soutien de l’INSHS, organisent une école thématique CNRS sur les sources ottomanes. Cette dernière propose une formation axée sur différentes compétences techniques (philologie, paléographie, translittération de l’arabe et du turc ottoman, etc.) à destination de chercheurs français et internationaux. D’un point de vue épistémologique, l’objectif est d’amorcer ou de prolonger la réflexion sur les pratiques historiennes liées à la lecture des sources. La mise en perspective des pratiques et approches d’historiens travaillant sur différentes régions de l’Empire sera fortement encouragée. Dans les espaces académiques tant européen que proche-oriental, la lecture des sources ottomanes reste lacunaire. L’offre de formation étant limitée, les historiens se forment le plus fréquemment "sur le tas" à la lecture des archives qu’ils ont besoin d’étudier. Ces compétences paléographiques et philologiques spécialisées sont rarement mises en commun et ne font pas l’objet d’un retour critique et théorique, faute souvent d’espace académique dédié. Par ailleurs, les échanges demeurent faibles entre les différentes traditions ottomanistes, notamment entre les historiens qui se concentrent sur l’analyse des dynamiques impériales, souvent spécialistes du turc ottoman, et ceux qui travaillent sur les provinces à partir de langues locales, dont l’arabe. L’école thématique sera le lieu d’acquisition de compétences méthodologiques et théoriques afin de favoriser le développement de l’histoire sociale de l’Empire ottoman. Le renouveau de celle-ci, depuis une dizaine d’années, est passé par l’utilisation conjointe de sources en différentes langues et le croisement de points de vue multiples, de l’administration centrale aux communautés locales. Dans cette perspective, l’école thématique permettra de prendre acte des débats concernant la notion d’archives ottomanes, l’histoire de la constitution des fonds et les techniques d’archivage. 

Année
2018