Science and Video n° 5 | 2015

"La profilmie en question"

Science and Video, n° 5 | 2015

Dirigé par Fabienne Le Houérou

Ce numéro de Science and Vidéo interroge des notions clés relatives au champ du cinéma scientifique, questions récurrentes soulevées, depuis les années 1950, par les cinéastes et les universitaires. Ce questionnement séquentiel n’a jamais trouvé de réponse durable et complètement satisfaisante. Il jette une ombre sur la capacité du film et des images animées à se définir comme une science. Comme si la dimension esthétique de la médiation cinématographique - émotionnelle et subjective - entachait le savoir et son mythe d’objectivité. Les cinéastes-chercheurs, qui tentent avec l’usage d’une caméra de produire des connaissances, se heurtent régulièrement aux attitudes profilmiques et à l’auto-mise en scène des sujets filmés. Deux notions cousines qui ont de la peine à s’ériger en concepts ou en paradigmes, non par manque de pertinence analytique mais parce que l’auto-mise en scène s’observe sur toutes les scènes de l’espace public et même privé. La scène sociale, au sens large, expérimente l’auto-mise en scène sans que la présence d’une caméra soit nécessaire. Ce numéro de Science and Vidéo interroge des notions clés relatives au champ du cinéma scientifique, questions récurrentes soulevées, depuis les années 50, par les cinéastes et les universitaires. Ce questionnement séquentiel n’a jamais trouvé de réponse durable et complètement satisfaisante. Il jette une ombre sur la capacité du film et des images animées à se définir comme une science. Comme si la dimension esthétique de la médiation cinématographique - émotionnelle et subjective - entachait le savoir et son mythe d’objectivité. Les cinéastes-chercheurs, qui tentent avec l’usage d’une caméra de produire des connaissances, se heurtent régulièrement aux attitudes profilmiques et à l’auto-mise en scène des sujets filmés. Deux notions cousines qui ont de la peine à s’ériger en concepts ou en paradigmes, non par manque de pertinence analytique mais parce que l’auto-mise en scène s’observe sur toutes les scènes de l’espace public et même privé. La scène sociale, au sens large, expérimente l’auto-mise en scène sans que la présence d’une caméra soit nécessaire.

Consulter la revue en texte intégral