L’accueil scientifique des doctorant·es à l’IREMAM
1 – Principes généraux : la thèse et le laboratoire d’accueil
par François Siino
La préparation d’une thèse repose sur l’accord conclu entre le doctorant·e, sa directrice ou son directeur de thèse, l’école doctorale auprès de laquelle il est inscrit et le laboratoire qui fournit le cadre d’un accueil scientifique pour la durée du doctorat. Les engagements réciproques entre le doctorant·e et sa directrice ou son directeur de thèse sont définis dans la charte du doctorat mise en place depuis 1998. Le laboratoire d’accueil est l’unité à laquelle le doctorant·e est officiellement rattaché après acceptation formelle par la directrice ou le directeur de l’unité. Il fournit, quant à lui, le cadre naturel dans lequel sont menés le travail de recherche et la rédaction de la thèse. Il est à la fois le lieu d’une spécialisation sur une thématique, grâce aux moyens qu’il peut mettre à la disposition du doctorant·e, et celui d’une ouverture à d’autres démarches, approches ou disciplines à travers les échanges intellectuels et humains qu’il permet avec ses membres.
2 – Quelle place pour les doctorant·es à l’IREMAM ?
Le doctorant·e est un·e chercheur·e en début de carrière menant un projet de recherche sur une durée (réglementaire) de trois ans, comprenant la rédaction et la soutenance d’une thèse dans le but d’obtenir le grade de docteur·e. En France, le doctorant·e n’a pas de statut particulier en dehors de celui que lui confère son inscription universitaire. Au niveau européen, la Charte européenne du chercheur·e, signée par de nombreux établissements d’enseignement supérieur et/ou de recherche, recommande de considérer les doctorant·es comme des professionnels de la recherche. Ainsi reconnu, le doctorant·e se doit d’être pleinement intégré dans son unité ou laboratoire d’accueil, où il a accès, dans la mesure des moyens disponibles, aux mêmes facilités que les chercheur·es titulaires pour accomplir son travail de recherche. Les doctorant·es peuvent également être représentés au Conseil de laboratoire (instance consultative qui assiste la directrice ou le directeur dans la définition et la mise en œuvre de la politique scientifique de l’unité) en tant que « personnels non permanents participant à l’activité de l’unité et répertoriés dans la base labintel » et « sous réserve d’une ancienneté minimale d’un an dans l’unité ».
3 – L’accueil scientifique à l’IREMAM
En tant que laboratoire d’accueil, l’IREMAM essaye, dans la mesure des moyens dont il dispose, de faciliter le travail des doctorant·es, l’avancée de leur recherche et la confrontation de leur travail avec celui des autres chercheur·es du laboratoire. Ce soutien aux doctorant·es accueillis consiste notamment en :
- un secrétariat consacré aux doctorant·es qui leur communique, en complément de l’école doctorale, toutes les informations utiles au bon déroulement de leur accueil : informations pédagogiques, vie du laboratoire, manifestations scientifiques, appels d’offre pour des aides financières, appels à communication, etc. ;
- l’accès à une salle de travail équipée de plusieurs postes informatiques (bur. 249). Ces postes ne sont pas assez nombreux pour être attribués personnellement, mais ils peuvent être partagés de façon à ce que les données ne soient accessibles qu’à leur propriétaire. Si cela s’avère nécessaire, il appartient aux doctorant·es de s’organiser entre eux pour élaborer un planning de fréquentation de la salle de travail. Une autre salle spécifiquement équipée de postes informatiques est également réservée aux doctorants par l’école doctorale au rez-de-chaussée de l’aile A (salle informatique des doctorant·es) ;
- l’accès à la médiathèque de la MMSH et notamment à son département des études arabes qui possède un fonds de premier plan au niveau européen sur le Maghreb et une composante en arabe unique en France ;
- la possibilité d’accéder – grâce à des codes utilisateurs réservés aux membres du laboratoire – aux ressources bibliographiques du Portail BibCnrs (information scientifique des unités CNRS en Sciences humaines et sociales) ;
- des aides financières ponctuelles principalement destinées à des missions de terrain ou de consultation d’archives. Un appel à candidature est lancé par l’IREMAM en début d’année civile et un dossier de demande peut être retiré au secrétariat. Les dossiers sont examinés par une commission de sélection qui décide de l’aide financière apportée en fonction de la pertinence de la demande ;
- la possibilité de participer à la vie intellectuelle du laboratoire, notamment à travers les réunions de l’équipe à laquelle le doctorant·e est rattaché et auxquelles il peut participer de plein droit, mais aussi à travers les discussions personnelles – qu’elles soient précédées d’une demande de rendez-vous ou tout à fait informelles – qu’il peut avoir avec l’ensemble des chercheur·es de l’unité ;
- l’accès à l’ensemble des manifestations scientifiques organisées par le laboratoire (sauf mention explicite de réunion fermée) : rencontres-débats, journées d’études, séminaires, colloques... ;
- la possibilité pour les doctorant·es de présenter leur travail dans le cadre des réunions scientifiques appropriées: réunion de l’équipe à laquelle ils sont rattachés, participation à des journées d’études, à des séminaires spécifiques, etc. ;
- La possibilité de créer une page personnelle sur le site de l’IREMAM (Contact : Marie-Pierre Oulié).
4 – La participation des doctorant·es à la vie du laboratoire
Pendant la durée de leur accueil à l’IREMAM, les doctorant·es ont tout intérêt à tirer le meilleur parti de l’encadrement scientifique qui leur est offert. Même si la thèse est par nature un travail individuel, il peut difficilement être mené à bien sans les échanges intellectuels et humains qui sont une composante majeure de la vie d’un·e chercheur·e. Le laboratoire est une communauté qui figure, à une échelle réduite, la communauté scientifique toute entière, et c’est aussi de l’intégration plus ou moins réussie dans cette communauté que dépend la suite de la carrière scientifique d’un jeune chercheur·e. L’IREMAM encourage vivement les doctorant·es accueillis à s’impliquer de diverses façons dans la vie du laboratoire et leur recommande de :
- communiquer au secrétariat des doctorats et masters une adresse de courriel valide qu’ils consultent régulièrement afin de se tenir informés des activités du laboratoire; une autre façon de s’informer est de consulter le site web de l’IREMAM et notamment son « espace doctorant·es » ;
- s’intégrer dès leur première année d’inscription à l’une des équipes ou programmes de l’unité. C’est notamment dans ce cadre qu’ils pourront informer régulièrement – outre leur directrice ou directeur de thèse – l’ensemble des chercheur·es de l’avancement de leurs travaux, des obstacles ou difficultés de tous ordres qu’ils peuvent rencontrer; les doctorant·es peuvent aussi, en fonction de leurs thématiques de recherche, s’intégrer aux programmes sur contrat pilotés par le laboratoire (ANR, UE, MAE...) ;
- participer le plus régulièrement possible aux manifestations scientifiques organisées par l’IREMAM. Même lorsque les thématiques des colloques, rencontres ou séminaires relèvent d’autres disciplines des sciences sociales ou de thématiques qui leur semblent éloignées de leurs objets de recherche, la participation active à ces manifestations permet aux doctorant·es de se familiariser avec le mode d’exposé de travaux scientifiques et aux débats auxquels ceux-ci donnent lieu, pratiques qui sont au cœur du métier de chercheur·e. Ces manifestations offrent en outre de précieuses occasions de rencontrer des chercheur·es venus d’autres horizons, d’élargir une culture des sciences sociales et humaines et de mieux préparer une future insertion dans le monde de la recherche ;
- assister aux soutenances de thèses de leurs collègues plus avancés afin de se familiariser avec un l’exercice qui marquera le terme de leur recherche doctorale ;
- proposer, lorsqu’ils s’estiment prêts, des textes ou articles pour publication à différents supports éditoriaux, qu’ils soient liés à l’IREMAM – comme Les carnets de l’IREMAM, L’Année du Maghreb, la Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée ou l’Encyclopédie Berbère – ou extérieurs. Le doctorant·e concourt à la recherche, à la fois par la production de connaissances nouvelles et par une bonne connaissance des travaux récents, il est légitime qu’il valorise ses résultats auprès de la communauté scientifique.
Note importante : dans l’éventualité d’une publication académique (revue, ouvrage collectif), les doctorant·es sont tenus d’informer leur directrice ou leur directeur de thèse et de lui communiquer leur projet de publication. Ils font apparaître leur affiliation à l’IREMAM sous la forme « X, doctorant(e) sous la direction de Y (Iremam) ». L’affiliation à l’IREMAM ne peut en aucun cas être utilisée par un doctorant·e pour toutes les productions destinées à des médias généralistes (journaux, magazines, interviews enregistrés, billets de blog, etc.) qui relèvent de la seule responsabilité personnelle de leur auteur·e. - organiser à échéance régulière une journée «jeunes chercheur·es» consacrée à la présentation et à la discussion de leurs travaux en présence de membres du laboratoire.
- Victor Dupont
- Mbaye Niang (Suppléant : Luca Nelson-Gabin)
Doctorant·es ED 355 "Espaces, Cultures, Sociétés" (29)
Lahcene Addichane | Directeur de thèse : Manuel Sartori (codirecteur : Abdeslam Khalafi) |
Laalikhan Ali Mahmoud | Directrice de thèse : Homa Lessan Pezechki |
Alia Aliou | Directeur de thèse : Richard Jacquemond (directrice secondaire : Catherine Miller) |
Hazem Al-Rahmany | Directrice de thèse : Olga L. Lizzini |
Chakib Ararou | Directeur de thèse : Richard Jacquemond |
Nedjma Atoui | Directeur de thèse : Mohamed Bakhouch |
Saïda Belkadi | Directrice de thèse : Catherine Miller (directrice secondaire : L. Boutora) |
Amina Bouchiha | Directeur de thèse : Manuel Sartori |
Khalid Bouyaala | Directeur de thèse : Salem Chaker |
Flavio Canuzzi | Directrice de thèse : Olga L. Lizzini |
Mazlum Capan | Directeur de thèse : Manuel Sartori (codirectrice : Juliette Dumas) |
Noureddine Dihaj | Directeur de thèse : Mohamed Bakhouch |
Brahim El Manouti | Directeur de thèse : Mohamed Bakhouch |
Ayoub Filali | Directrice de thèse : Olga L. Lizzini (directeur secondaire : Moussa Abou Ramadan) |
Virginia Grossi | Directeur de thèse : Julien Loiseau |
Feruza Makhmasobirova | Directrices de thèse : Homa Lessan Pezechki et Camille Rhoné-Quer |
Nasim Nekouie | Directrice de thèse : Homa Lessan Pezechki |
Luca Nelson-Gabin | Directeur de thèse : Nicolas Michel (codirecteur : Emmanuel Blanchard) |
Mbaye Niang | Directeur de thèse : Manuel Sartori |
Jamela Ouahhou | Directeur de thèse : Julien Loiseau |
Yoan Parrot | Directeur de thèse : Julien Loiseau |
Fanny Rauwel | Directeur de thèse : Frédéric Imbert |
Shahista Refaat | Directeur de thèse : Julien Loiseau |
May Rostom | Directeur de thèse : Catherine Miller |
Ahmed Saad | Directeur de thèse : Julien Loiseau |
Najla Salim | Directrice de thèse : Catherine Miller (directeur secondaire : Manuel Sartori) |
Gabriel Terrasson | Directeur de thèse : Cédric Parizot (codirecteur : Daniel Monterescu) |
Clémence Vendryes | Directeur de thèse : Cédric Parizot |
Mehdi Zoghaib | Directeur de thèse : Mohamed Bakhouch |
Doctorant·es ED 67 "Sciences Juridiques et Politiques" (7)
Riadh Amine Ben Mami | Directeur de thèse : Éric Gobe |
Mohamed Slim Ben Youssef | Directeur de thèse : Éric Gobe (directeur secondaire : Amin Allal) |
Mariam Bouaoud | Directeur de thèse : Éric Gobe |
Laurence Dufresne Aubertin | Directeur de thèse : Éric Gobe |
Victor Dupont | Directeur de thèse : Éric Gobe (directeur secondaire : Amin Allal) |
Minas Ouchaklian | Directeur de thèse : Éric Gobe |
Audrey Pluta | Directeur de thèse : Éric Gobe |